La fondation Atkinson convie des gens comme vous, qui évoluent dans des communautés, sphères et milieux différents et provinces, au croisement de l’innovation des politiques et de l’organisation locale. Cette communauté reflétera la diversité canadienne et la voix collective de l’avenir.
Nous nous retrouverons à Montréal, une ville où le mouvement pour un travail décent est profondément ancré et qui a hébergé l’Organisation internationale du travail durant la Seconde Guerre mondiale.
Nous nous réunirons sur le territoire traditionnel Kanien’kehá:ka. Nous reconnaissons que Tiohtiá:ke a longtemps servi de lieu de rencontre et d’échange pour de nombreuses nations autochtones. Aussi, nous sommes heureux de cette occasion qui nous est offerte de nous rencontrer ici pour célébrer et collaborer.
Voici les invités confirmés jusqu’à date, cette liste sera mise à jour régulièrement :
Pour marquer le centenaire de l’Organisation internationale du travail, nous soulignerons les objectifs qui ont motivé et alimenté le mouvement en faveur d’un travail décent de générations en générations, au Canada comme ailleurs dans le monde.
Après plus de 100 ans de victoires et de défaites, nous savons qu’il est possible de changer les choses, mais pas sans lutte. Chaque victoire se remporte à l’arraché ; chaque défaite constitue un tremplin. C’est pourquoi chaque anniversaire se doit d’être un hommage à la détermination et à la créativité des gens qui font l’histoire au quotidien.
Nous savons également que nous sommes plus forts ensemble qu’isolés, et que pour rester forts, nous devons prendre le temps de nous retrouver et de nous ressourcer.
En janvier 2019, Guy Ryder, directeur général de l’Organisation internationale du travail, a souligné le début du deuxième centenaire de l’OIT en rappelant ses 100 premières années et en soulevant ses enjeux futurs.
Si vous vous attendez à un congrès, à une conférence ou à une rencontre communautaire, vous serez peut-être surpris en arrivant à Montréal. Il n’y aura ni conférenciers ni formateurs. Pas de documents, présentations, ni résolutions.
Imaginez plutôt un échange de fond sur nos expériences et nos défis communs. Vous êtes conviés à un dialogue sur le discours fondamental qui mène des gens à lutter pour ou contre le travail décent. Nous discuterons de la manière de déboulonner les mythes et d’écrire la nouvelle « histoire du travail » de ce second siècle.
Nous avons une occasion unique en ce moment crucial d’aborder la question de la stratégie narrative. Comme vous le savez, le discours a une influence majeure sur la société : il peut infléchir une élection ou remplir des prisons, comme il peut faire descendre la population dans la rue. Les propos de chacun d’entre nous ont une incidence profonde sur les normes culturelles et les politiques publiques qui façonnent la vie de millions de personnes. Une voix collective, qui exprime une idée forte de manière inusitée, peut faire la différence entre une orientation prometteuse et la victoire du statu quo.
Bien que nous ne puissions prévoir les connaissances que vous y acquerrez, vous pouvez escompter ce qui suit :
Avant la fin de la rencontre, nous conviendrons d’outils de collaboration en ligne et de la possibilité de nous réunir de nouveau pour continuer à bâtir le mouvement pour un travail décent au Canada.
En 2017, à l’occasion de son 75e anniversaire, la fondation Atkinson a publié un roman graphique intitulé « A Share of the Honour : Canada’s Fight for Decent Work in Joseph Atkinson’s Times ». Découvrez cette histoire ici.
Espoir, voix, vision et mouvement : quatre mots qui évoquent l’essence même de notre discours. Ce sont des jalons importants qui canaliseront le flot de nos échanges durant la conférence On travaille à l’avenir. Ils nous inciteront à prendre le temps de vivre pleinement ce moment si particulier de l’histoire du mouvement pour le travail décent. Deux participantes ont accepté de jouer le rôle de coanimatrices pour nous aider à bien faire les choses.
Kris Archie, une Secwepemc et Seme7 de la Première Nation Ts’qescen, est directrice générale de The Circle on Philanthropy and Aboriginal Peoples in Canada, un réseau ouvert qui fait la promotion du don, du partage et de la philanthropie dans les communautés autochtones de tout le pays. Kris s’attache à transformer la philanthropie, notamment en créant des espaces propices à l’apprentissage, au renforcement des relations et à l’action.
Jennifer Hollett a occupé divers emplois au cours des années, de caissière du service au volant chez Arby’s à VJ à MuchMusic. Journaliste primée, elle a couvert de nombreux événements pour CBC, CTV et CHUM. Plus récemment, elle était chef des nouvelles et des partenariats gouvernementaux à Twitter Canada. Elle utilise les médias traditionnels et sociaux pour sensibiliser les gens aux enjeux de politique et de société. Elle détient une maîtrise en administration des affaires la Harvard University et a siégé au conseil d’administration du Toronto Environmental Alliance et de Social Planning Toronto. Elle collabore étroitement avec la fondation Atkinson dans sa promotion des technologies citoyennes et du discours public. Elle a aussi fait un exposé TEDTalk intitulé « How to Hate Politics », sur la façon de rester engagé en ces temps de cynisme politique.
Quelques renseignements supplémentaires sur le programme.
Dans les médias sociaux, nous observerons la règle de Chatham House : les participants sont libres d’utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l’identité ni l’affiliation des personnes à l’origine de ces informations, de même qu’ils ne doivent pas révéler l’identité des autres participants. Les mots-clics de la rencontre sont #mylabourfuture et #ILO100.
Les repas font partie intégrante du programme. Pour le souper du mercredi et le déjeuner du jeudi et du vendredi, on vous assignera une place à une table ronde de six. Dans la salle de réunion principale, les places seront assignées selon un hasard très calculé.
La plupart des participants ont moins de 39 ans et plus de 65 ans. Les 40 à 65 ans forment un groupe plus restreint que d’habitude. Nous avons fait en sorte d’inclure des activistes, défenseurs et alliés du travail décent d’horizons et de points de vue différents. Les participants habitent et travaillent dans un éventail de villes canadiennes, américaines et britanniques.
Notre priorité : la participation. Vos réponses à notre sondage ont servi de toile de fond à la conception du programme. Nous avons également convié une vingtaine de participants à jouer le rôle d’animateur, de narrateur et de « lanceur » d’échanges, durant la conférence ou dans de brefs documents de réflexion fournis à l’avance. Notre objectif était d’entendre toutes les générations et de refléter la diversité des personnes réunies. Chacun aura la possibilité de prononcer quelques mots lors des plénières d’ouverture et de clôture.
Ryan Senser : le guide du changement narratif de la fondation Atkinson. Nous l’avons invité à prendre part à cet échange afin qu’il puisse se familiariser avec le mouvement canadien en faveur du travail décent et partager avec nous son point de vue sur la stratégie narrative. Ryan compte parmi sa clientèle des organismes américains privés, sans but lucratif et engagés, notamment 32BJ-SEIU, Color Of Change, National Alliance of Domestic Workers, Ford Foundation, Starbucks et Microsoft. Vous pouvez écouter un entretien de Ryan avec Cristina Jimenez, directrice générale de United We Dream, sur The American Songbook (la chanson américaine) — un épisode d’un balado produit par Pop Culture Collaborative.
Une équipe de suivi du Guide communautaire. Les participants Janice Gairey, Anthony Schein, Pat Thompson et Ausma Malik seront là si vous avez besoin d’une assistance immédiate ou si vous voulez signaler un manquement à nos consignes. L’équipe sera dirigée par Ausma.
Consultez cette page régulièrement pour suivre les mises à jour du programme.
On travaille à l’avenir se déroulera dans deux hôtels du centre-ville.
L’Hôtel de l’ITHQ est un centre international de formation en restauration et en hôtellerie. Il joue depuis plus de 50 ans un rôle de premier plan dans la stratégie québécoise de développement de la main-d’œuvre.
L’Hôtel Monville est un tout nouvel hôtel à tendance futuriste (le service aux chambres est assuré par des robots !) et aux influences locales.
L’Hôtel Monville est situé à 25 minutes à pied et à 8 minutes en voiture de l’Hôtel de I’ITHQ.
Pour toute question sur l’hébergement ou le voyage, communiquez avec Nora Cole, directrice des programmes à la fondation Atkinson.
La fondation Atkinson assumera les frais de deux nuitées à l’un des hôtels retenus, de même que tous les repas et les activités liées à la programmation à Montréal. Nous ne voulons pas que les frais de voyage constituent un problème ou un frein à la participation de quiconque. Si vous pouvez assumer vos frais de voyage, nous vous invitons à le faire. Dans le cas contraire, nous pourrons vous aider. Le cas échéant, communiquez avec Nora.
La fondation Atkinson assurera la liaison avec les hôtels et fera toutes les réservations. Lors de votre enregistrement, vous devrez fournir une carte de crédit pour les frais connexes : service aux chambres, téléphone, Internet, buanderie ou divertissements. Si cette condition pose problème, communiquez avec Nora.
Vous êtes responsable de vos réservations de voyage. Assurez-vous d’arriver au plus tard à 14 h le mercredi14 août, et de ne pas repartir avant 14 h le vendredi 16 août 2019.
Une rencontre restreinte comme celle-ci repose sur la participation pleine et entière de tous et toutes. Si vous avez un empêchement majeur, communiquez avec Nora pour en discuter.
Cette invitation n’est pas transférable. En cas de refus ou d’annulation, nous nous tournerons vers notre liste d’attente.
Nous comptons que tous les participants et participantes restent ensemble à l’un des deux hôtels retenus, afin de créer des liens et de favoriser les échanges. Il serait préférable que vous preniez contact avec vos parents et amis avant ou après l’événement.
Nous mettrons tout en œuvre pour que les francophones puissent participer pleinement à la rencontre. Si vous indiquez que vous parlez français, nous communiquerons directement avec vous pour prendre les dispositions nécessaires.
La fondation Atkinson est heureuse de vous accueillir. Inspirés par les Atkinson Principles, nous sommes fiers de faire partie du mouvement pour un travail décent à titre de subventionneurs, de défenseurs et d’investisseurs.
Nous avons décidé d’organiser cette rencontre parce que nous croyons que cet anniversaire important est le moment tout indiqué pour prendre du recul et faire le point. Nous constatons l’énergie que vous déployez au quotidien pour défendre votre vision et vos valeurs. Nous savons que chacun a parfois besoin d’un moment pour prendre du recul, se redynamiser et se rappeler pourquoi nous luttons pour le travail décent.
Nous avons senti le besoin d’une rencontre ouverte, où vous pourriez vous rencontrer, partager vos enjeux, élaborer des stratégies, collaborer et vivre une solidarité qui vous incite à persévérer, envers et contre tout. Nous sommes conscients que vous avez rarement l’occasion et les moyens de rencontrer des gens qui, à l’échelle du pays, partagent les mêmes engagements et priorités que vous.
Nous voyons aussi dans notre action collective le potentiel de changer le discours sur l’avenir du travail de manière à le centrer sur le travailleur. Nous avons hâte de vous entendre, de découvrir les mythes que vous aimeriez déboulonner et les règles économiques que vous aimeriez réécrire pour y parvenir.
Joseph Atkinson, du Toronto Star, a été le seul éditeur et rédacteur en chef de journal à analyser les grèves générales de 1919 comme une « lutte souhaitable » pour les négociations collectives et la hausse des salaires, plutôt qu’un complot révolutionnaire alimenté par des agitateurs étrangers. L’histoire a démontré que la lecture du Star des événements était nettement plus crédible. Son héritage nous rappelle qu’un changement du discours est non seulement nécessaire, mais qu’il est possible.
Nous savons que vous partagez cette conviction. C’est pourquoi nous espérons que vous serez à Montréal pour contribuer à faire de cette rencontre toute spéciale un moment historique.
La fondation Atkinson, un organisme philanthropique ontarien, est heureuse de cette occasion de collaborer avec la Fondation Lucie et André Chagnon, implantée au Québec. Toutes deux ont pour objectif de prévenir la pauvreté grâce à la réussite scolaire de tous les enfants et, à cette fin, à la promotion du travail décent.
De droite à gauche : Nora Cole (Gestionnaire de projets), Colette Murphy (Directrice générale), Aldeli Albán Reyna (Gestionnaire de projets), Phillip Roh (Gestionnaire d’administration), Jenn Miller (Directrice de l’investment social), Ausma Malik (Directrice de l’engagement social), Farah Malik (Gestionnaire des finances), and Pat Thompson (Directrice de l’impact social).
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